Table de lois du Cyclo-Touriste


Table de lois

Table de lois

Nous n’avons pas un vélo de course et n’avons pas vocation à faire une performance lorsque nous voyageons en cyclo-tourisme.
Notre but est d’aller le plus loin et dans les meilleures conditions possibles.
Il nous faut donc veiller à la durabilité de notre matériel et à notre intégrité physique. Et pour cela, surcharger un peu le vélo n’est pas un mal, s’équiper et s’outiller ne l’est pas moins.

Dans notre groupe, nous avons pondu quelques règles de base :

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On ne parle pas uniquement du matériel mais aussi de nous. Notre rythme cardiaque est aussi à respecter.La notion de cadence de pédalage est primordiale. Il faut trouver son rythme à soi qui n’est pas forcément celui des autres sur la journée. Votre cadence c’est votre vitesse de pédalage associée à votre résistance dans la durée. Les premiers jours attachez-vous à trouver ce rythme mais entraînez-vous aussi à l’outrepasser.

Il ne sert à rien de pédaler en force. Vous usez la transmission de votre vélo et vous fatiguez inutilement.
Sachez utiliser intelligemment votre transmission.
Un angle ouvert entre votre plateau et votre pignon use prématurément les dents de plateau/pignon et la chaine qui est conçue pour travailler le plus droit possible ou sur un angle très fermé. Vous êtes sur le grand plateau, travaillez avec les petits pignons qui sont dans son axe. Sur le petit plateau, avec les grands pignons. Le plateau intermédiaire permet de travailler avec l’ensemble des pignons de la cassette avec un angle d’attaque correct. Vous attaquez une montée. Prévoyez-le et anticiper pour vous repositionner en central au niveau pignons de manière à ne jouer qu’avec les plateaux puis finir sur les grands pignons.

Surtout, ne jamais changer de vitesses en travaillant sur les plateaux et pignons en même temps. C’est une vrai torture pour la transmission, pour les oreilles et pour votre cadence de pédalage.
Il arrive un moment où on a l’impression que l’efficacité de notre pédalage n’est plus suffisante en côte raide. À pieds, on irait plus vite et de manière plus stable. Pourquoi pas, il n’y a pas de honte. Notre but est de voyager, en plus, on est chargé comme des bourricots. À mon niveau, sur une année je marche beaucoup plus que je ne pédale. J’ai des muscles qui sont entraînés pour cela. Donc je n’hésite pas.
Par contre, l’évolution humaine à fait que notre posture de marche amène le buste à être dans la direction de notre marche, pas de côté et surtout pas penché en avant pour éviter les p