Les modes de voyages cyclo-touristiques


Petit rappel, nous voyageons en groupe de 5 à 10 personnes. Le groupe est familial (fratrie + enfants et pièces rajoutées)
Et, groupe égal contraintes et indispositions individuelles. On doit donc lisser chacun nos prétentions pour arriver à un accord qui aujourd’hui fait figure de ligne directrice lors de l’organisation de nos circuits.

Depuis plus de 10 ans, on s’est forgé une expérience avérée validant certaines hypothèses et infirmant certains choix que nous avions fait.

On s’aperçoit souvent que c’est après le voyage que l’on se dit que l’on aurait dû privilégier une option plutôt qu’une autre. On n’est jamais déçu puisque la contrainte liée à notre décision sur un parcours est connue d’avance de par le choix collectif fait lors de la préparation. On ne la subit pas. Elle fait partie du circuit.

Les contraintes

Distance pour arriver sur le lieu du circuit
on vient et du Lyonnais et de la région parisienne, donc forcément, l’un de nous fera un long trajet.
Moyens de transport pour y arriver et pour en repartir
En général, chacun fait le voyage avec sa voiture. il y a donc 2 à 4 voitures qui se rejoignent et qui sont à parquer quelques parts pendant le 8 à 15 jours de circuit.
Sinon, c’est le train mais nous n’avons pas d’expérience sur ce sujet. De mes lectures, privilégier actuellement le TER plutôt que le TGV qui semble être une grosse galère.

Nos différents modes de voyage, une fois arrivés, sont :

La trace directe d’un point à un autre

On a privilégié ce mode les premières années principalement parce que l’on suivait la Vélodissée et que cela nous semblait une bonne idée.
On parque les voitures au point de départ et on vient les rechercher le dernier jour.

  • Avantage, traverser plusieurs régions et avoir des paysages variés.
  • L’inconvénient majeur c’est que le dernier jour du circuit est occupé à aller rechercher les voitures et se taper plus de 400km aller et 400 autres au retour dans l’après-midi. Sachant que le lendemain, on rentre chez nous, cette journée est un peu stressante avec les préparatifs du départ d’autant plus que l’on est un peu déprimé que les vacances et cette escapade se terminent.

La boucle

On a tendance à la privilégier de plus en plus en mode boucle fermée ou boucle ouverte avec un point de départ et d’arrivée très rapprochés.

  • parce qu’on ne perd pas cette fameuse journée vu que l’on revient au point de départ.
  • parce qu’elle permettrait de venir en train sans se prendre la tête avec les offres de la SNCF ou autocaristes. un seul et même point d’arrivée et de départ.
  • Parce qu’une région ou un département, cela ne se visite pas en le traversant de part en part en trace directe.

Les pétales

Ce que nous appelons les pétales consiste à se poser 2 à 4 jours au même endroit et à rayonner à la journée autour de ce point. puis on déplace le point de quelques Kilomètres et on recommence.
Sur ce mode,

  • on ne rate rien au niveau tourisme
  • On n’est pas contraint par le temps (montage/démontage du campement, état des lieux si hébergement en dur).
  • Au niveau préparation, on a moins à chercher les hébergements avec des kilométrages compatibles visites/pédalages.
  • on voyage plus léger au niveau du remplissage des sacoches en journée. Uniquement sur les journées de transit, on voyage à plein.
  • on a de meilleurs contacts avec la population locale et donc des bons plans que l’on ne pouvait pas connaitre lors de la préparation du circuit.
  • on est plus enclin à faire des écarts et faire de nouveaux choix ou prendre des décisions de groupes plus rapides.

Le mixte

  • Le meilleur mixte, c’est la boucle de pétales.
    On prend tous les avantages et peu les inconvénients.
    On ne l’a jamais fait, mais ça ne va pas tarder. On aime de plus en plus notre confort en vieillissant et sans les enfants.
  • On a expérimenté surtout trace directe et pétale pour approfondir un coin (ex : marais poitevin, belle ile en mer) ou participer à un festival (fêtes de Bayonne, Puy du fou, Castillon la bataille, etc.)