De l’intérêt de la voiture suiveuse.


Voiture suiveuse

Voiture suiveuse

Quand on part seul ou à deux, aucun intérêt. Soit on fait une boucle à vélo soit on prend les transports régionaux pour revenir au point de départ. Avec des enfants et une carriole cela devient plus dur.

Si l’on part plus longtemps et pour un circuit conséquent. La question peut se poser. Quand on met 10h pour revenir de Roscoff à Quiberon, on réfléchit à deux fois.
Le coût des transports pour un groupe pose aussi la question.

Pour nous la question ne s’est pas posée. Cela a coulé de source.

Nous partons à 3 familles du Lyonnais et de la région parisienne et nous rejoignons au camping de base de notre circuit. Il y a donc minimum 3 à 4 voitures au campement de base.

En fin de circuit, Ramener 7 à 10 personnes en transport régionaux coûte plus cher que de revenir chercher les voitures l’avant dernier jour. Nous faisons avant tout du tourisme.

Les cas n’ont pas été rares d’avoir à utiliser la voiture (et surtout vécus)

  • Pour faire une escapade loin du campement de l’étape histoire de varier : Puy du fou, fêtes de Bayonne, visite de Rochefort, festival inter celtique qui commençait 2 jours après notre passage à Lorient, etc…
  • Arriver tôt au camping pour réserver l’emplacement (principe du premier arrivé, premier servi dans les campings pour une nuitée) surtout en groupe
  • Trouver un marchand de cycles apte à changer un vieux dérailleur qui vient de casser ou d’un moteur VAE qui ne démarre plus
  • Récupérer la jeunesse qui arrive en plein milieu du circuit
  • Emmener un cycliste à l’hôpital après un accident.

sont autant d’exemples que nous avons vécu.

L’intendance pour un groupe de 5 à 10 personnes n’est pas la même que de faire cuire des pâtes pour 2.
Trois à quatre tentes, batterie cuisine, quantité en bouffe. Désirs de chacun en matière de petits déjeuner etc…

Nous aimons quand même notre confort.

L’aspect coucher dans un hamac (si on trouve les deux arbres) sous un tarp en cuisinant avec un micro barbecue à bois et en mangeant des pissenlits n’est pas notre truc.

Si j’ai envie de cuisiner une mouclade, je veux pouvoir la faire uniquement pour faire bisquer le voisin qui mange des pâtes.
Autre considération, Certains d’entre nous n’aime pas les sols durs ou ont froid en dessous de 20 degrés la nuit, d’où baby gros matelassés en plus ou matelas gonflables avec gonfleur à côté.

Pour vivre en groupe, il faut faire certains compromis. Et certains d’entre eux ont du mal à tenir sur le porte-bagages.

En conclusion, en groupe, la voiture est véritablement un plus.

La questions qui vous vient est : Mais qui la conduit ?

  1. Ceux qui ont le permis à tour de rôle. Çà fait une journée de repos (mais pas tant que cela vu les courses à faire, réserver le camping, préparer le campement, être à l’heure au point de jonction  pour le déjeuner du midi, …) .
  2. Le blessé de service avant le départ du circuit