2012 : Pyla sur mer à Hendaye


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  • Distance :                         285 km
  • Dénivelé Montant      : 3 002 m
  • Dénivelé  descendant: 3 032 m
  • Altitude maximum     :     203 m
  • Altitude minimum     :          0 m

Originellement, nous devions rejoindre Saint Sébastien mais la journée Espelette à Ascain en passant par les grottes de Sarre a été fatale on l’expliquera plus bas.

Le bassin d’Arcachon nous connaissons. D’où, un départ du Pyla sur mer où nous avons laissé les voitures.

Pyla sur Mer -> Port Maguide

La dune du Pyla, on l’a déjà gravi une bonne vingtaine de fois, donc, on l’a laissée de côté. L’objectif de la première journée était Port Maguide sur l’étang de Caseau-Sanguinet.

J’ai toujours aimé les bords de ce lac. Le camping directement au bord de l’eau a été une étape plaisante. Les collines de la dune beaucoup moins pour cette première journée sous une chaleur accablante.

Biscarosse -> Gastes

De loin, la journée la plus pénible.

Peu d’arbres pour s’abriter du soleil, longues voies cyclables droites  en bord de route.

Malgré le ravitaillement de la voiture suiveuse, nous avons manqué d’eau rapidement.

Et pourtant, le départ de Navarosse vers Biscarosse le long du canal nous a rappelé notre périple le long du canal du midi avec de très beaux paysages et une fraîcheur bienvenue.

L’arrivée à Gastes, ne nous a pas laissé de souvenir (principalement dû à la fatigue) hormis le camping du pré vert.

Gastes – >Contis

Etape de pinède comme beaucoup d’autres vont suivre. Cela tient surtout de la ballade.

Les landes, autant on a envie d’en sortir rapidement quand on est voiture, autant en vélo, elles se révèlent. La faune et la flore sont bien diversifiées et introduisent à une ballade sensorielle à l’écart de la circulation. Les paysages, les bruits et odeur incitent à l’apaisement, à la tranquillité dans la cadence de pédalage.

La piscine du camping municipal de Contis (à l’accueil sympathique)  en intérieur des terres fut la bienvenue.

Contis ->Vieux boucaut

Nouvelle ballade dans la pinède

En arrivant au vieux boucaut, ce qui marque, c’est l’usine à touristes au niveau campings.

Celui des Abrets nous a plus tenté malgré son côté austère et bien nous en a pris. Grand espace pour nos 4 tentes.

Rejoint par des amis, nous avons été véhiculés sur Mimisan où nous avons passé une agréable soirée.

Vieux Boucaut ->Tarnos

Pourquoi s’arrêter à Tarnos alors que Bayonne est toute proche.

Pour trouver de la place pour dormir car nous sommes dans la semaine des fêtes de Bayonne.

Et de la place, nous en avions. La patronne nous avait écarté des fêtards et mis au milieu des mobil-homes inoccupés. 500 mètres carrés pour nous tout seul et les terrasses des mobil homes pour déjeuner. Le bonheur.

Après c’est le bus pour la soirée à Bayonne et le bus c’est déjà tout un épisode surtout au retour. Soirée magique faite de rencontres, de bain de foule joyeuse.

Le lendemain, nous y sommes retournés de jour avant d’attaquer la montagne.

Tarnos-> Espelette

Nous avons commencé calmement le long de la Nive jusqu’à Ustaritz où nous avons déjeuner devant l’église d’où sortaient de jeunes mariés.

Ensuite, on a attaqué la montée vers Espelette. Magnifiques paysages de collines verdoyantes pour atterrir dans un camping 4 étoiles où tout le monde était entassé les uns sur les autres. La piscine archipleine, bruyante, etc… De là vient notre début d’aversion pour tout ce qui dépasse 2 étoiles.

Levés à l’aube le lendemain, quelque part un peu pour fuir.

Espelette – Ascain

Visiter Espelette est obligatoire. S’arrêter chez Anton aussi. Nous avons fait le plein de chocolats, fromages, axoa…

Nous voulions aller voir les grottes de Sarre. Sans cette volonté, nous serions passés par Souraïde et Saint Pé sur Nivelle. Route plus douce, mais non, direction Ainhoa, puis descente sur Sarre. Mais les grottes ne sont pas à Sarre mais près de la frontière espagnole.  Et un second col à monter mais les grottes sont superbes à visiter, ce qui a adoucit l’arrivée en cyclo. Redescente sur Sarre puis remontée jusqu’à la Rhune ; 3ème col de la journée. Là, on a eu une rébellion de la jeunesse. Redescente sur Ascain.

Superbe village où nous avons mangé en terrasse devant une partie de pelote à main nue arbitrée par le patron du camping. Le camping d’ascain est pour nous une référence dans l’accueil, la gentillesse et la tenue de ce camping. Il ne paie pas de mine, mais il est propre et les estivants y sont conviviaux.

Ascain -> Saint Jean de Luz

Petite étape courte et reposante bordée de belles demeures. Traversée et visite rapide de Saint Jean de Luz pour atterrir au camping de « Juantcho ». Bien tenu, des sanitaires originaux.

Mais  Là, l’erreur fut commise d’aller rechercher la voiture avant d’être en Espagne. Le lendemain, la jeunesse accompagnée de deux adultes ont rejoint Irun notre point de rendez-vous avec les voitures pour manger.

Irun, c’est le coup de massue tellement c’est moche. La rébellion s’est transformée en révolte. On n’a pas insisté vu que la route vers saint Sébastien semblait très très vallonnée.

Donc, suite en voiture. Saint Sébastien est une ville superbe avec ses Villas grand luxe, la plage du Parrot, son quartier à tapas, sa vieille ville.

On a fait deux nuits dans un camping digne de ses 4 étoiles espagnoles pour profiter à plein de la ville. Les français peuvent en prendre de la graine.

Lendemain levé tôt pour départ à Pampelune, poursuivi par un déjeuner à Saint Jean pied de porc où nous avons passé l’après-midi à déambuler dans la ville. Folklore et charme d’un village du Béarn. Nous avons passé la nuit au camping également bien tenu, Simple et calme avant de rentrer dans nos régions respectives.