2016 : Belle Ile en mer – Roscoff


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  • Distance :                         527 km
  • Dénivelé Montant      : 6 033 m
  • Dénivelé  descendant: 6 095 m
  • Altitude maximum     :     199 m
  • Altitude minimum     :       -2 m

Galerie photos circuit 2016 – Bretagne Nord

Circuit de l’été 2016, nous avions pour objectif de rejoindre Belle-ile à Roscoff en longeant les côtes du Morbihan, le Finistère et des Côtes d’Armor.

Une contrainte était d’attraper la navette maritime pour Ouessant en fin de première semaine et de récupérer nos filles qui nous rejoignaient à Brest en début de la suivante.

Une certitude maintenant, la Bretagne n’est pas plate mais on avait eu un avant-goût dans le golfe du Morbihan l’année précédente.

château Turpault

château Turpault

Quiberon (la ville)

Nous avons choisi la ville de Quiberon pour base de départ de ce circuit afin d’y laisser les voitures pour passer trois jours à Belle-Ile.

La ville est agréable à circuler à vélo et les estivants en voiture plutôt respectueux.

Par contre, niveau camping, 90% vous refuseront la réservation pour une nuitée.

Autre point, compte tenu de la liaison maritime avec les îles, le parking des voitures est très réglementé et sujet à PV si on n’y prend pas garde.

Belle Ile en mer

Comme le disent les diverses chansons et textes, c’est beau et attachant.

La conservation du littoral apporte des paysages superbes mais ne permettent pas au cyclo-randonneur de longer les côtes.

On est obligé de revenir perpétuellement en central pour repartir vers une pointe. Ce qui est fort dommage.

Un aménagement de voie verte à 300-500m à l’intérieur des terres permettrait de profiter de la beauté du site.

Par ce fait, on se retrouve le plus souvent sur les routes principales et passantes.

Nous avions choisi de faire une étape à Sauzon et une Bangor pour faire le tour de l’île.

Au final, on s’est aperçu qu’une étape de deux nuits à Bangor aurait suffi pour faire le tour de l’île car on revient toujours à proximité de Bangor.

Belle-ile, ce sont des paysages remarquables qui ont comblé nos débuts de voyage.

Ce sont aussi de belles côtes pour ce mettre en jambes pour le reste du circuit. Heureusement nous avions choisi de nous chauffer avec des étapes courtes 25 à 35km.

1ère boucle : arrivés le matin au Palais, nous déposons les bagages au gite de Sauzon et continuons à vide vers la pointe du poulain puis redescendons par la cote Nord-ouest pour revenir à Sauzon pour la nuit.

2ème boucle : De Sauzon nous traçons vers l’Ouest pour finir la côte et faire étape à Bangor que nous avons traversé deux fois dans la journée faute de voie littorale. Bangor, c’est aussi l’excellente crêperie « Chez Renée« .

3ème boucle : Depuis Bangor, nous rejoignons Locmaria, où nous faisons une pause ravitaillement et visite express de l’église. Puis filons à la pointe de Kerdonis et remontons vers le Palais chercher la navette maritime de 17h qui nous ramènera sur le continent.

Quiberon-Penthièvre

Quiberon

Quiberon

Il ne s’agit pas d’une étape mais du retour de belle-Ile jusqu’à notre hébergement sur le continent.

Une partie du groupe prenait les voitures pour les amener à notre centre d’hébergement, l’autre faisait les 12km par l’est de la presqu’île.

La première partie assez courte fut calme et agréable, par contre, le reste s’opère par la route principale encombrée et sous les gaz d’échappement. Une horreur.

Le centre de char à voile « Rêves de mer » nous a permis de laisser les voitures pendant 15 jours sur leur parking et leurs installations sont sympathiques tout comme l’accueil.
Chambres de deux personnes tout confort, grand espaces où sont distribués les différents bâtiments. Cuisine commune pour les itinérants et petit déjeuner copieux, le matin, dans une salle à l’écart des groupes sédentaires. Une organisation parfaite.

Penthièvre -> Guidel

Talermor

Talermor

L’étape la plus longue de ce circuit (65km). Ce fut également la plus éprouvante car le vent de face était à 30km/h minimum.

Reconnaissons que les pistes cyclables y étaient sécurisées et agréables.

Au passage de l’Etel, la bruine s’en est mêlée occultant les paysages pour lesquels nous devront revenir dans l’avenir. Cela nous a permis de découvrir, à Magouer un restaurant dont l’originalité n’était pas uniquement contenu dans son nom « Talermor ».

Poursuite à travers les terres vers Port-Louis pour trouver le second passeur vers Lorient au pied de la citadelle Vauban.

Là, mal nous en a pris, nous aurions dû prendre par les terres (10km) mais sommes finalement passés par la côte soit disant belle (25km).

Longue voie cyclable sécurisée, vallonnée et balayée par les rafales venant de la mer. Nombreux fronts de mer interdits aux cyclistes dans les villes traversées.

Camping en intérieur des terres.

Pont Aven

Pont Aven

Guidel -> Concarneau

Sur cette étape point de piste cyclable.

N’ayant trouvé aucune infos sur internet sur le passeur de Guidel, nous sommes remontés par le pont  pour rejoindre Pont Aven en déjeunant sur la rivière de Belon.

Petite halte touristique et café en terrasse plus lèche vitrines. Puis trace sur Concarneau avec objectif de visite de ville fortifiée pour ceux qui ne la connaissait pas.

Eh bien, en été, circulez. C’est la foule, mais cela permet d’aller aux toilettes.

En repartant, découverte d’une voie cyclable parfaitement sécurisée en nous dirigeant vers le camping de Lochrist. Ancienne voie de chemin de fer reconditionnée rejoignant la Vélodissée vers Roscoff. Parfait pour finir la journée.

Au camping, un champ entier presque pour nous tout seul. On a étalé le campement.

Quimper vielle ville

Quimper vieille ville

Concarneau -> Locronan

L’objectif de faire une halte déjeuner-visite à Quimper est vite tombé à l’eau car trouver un endroit ou une table pour pique-Niquer est une vraie galère. On tourne en rond.

Donc Quimper, c’est joli, ça a une belle cathédrale, des petites rues en vieille ville très sympa, un cours d’eau bien aménagé, mais on ne les voit pas ou trop peu par manque de temps.

Et après on attaque la montée infernale. Je n’ai pas souvenir que l’on ait eu une descente pour rejoindre Locronan.

Mais l’arrivée en soirée, superbe quand la ville se vide des touristes. Locronan vaut le coup d’œil après 20h ou avant 9h du matin. Entre les deux, ce n’est que foule.

D’où l’intérêt du camping très bien aménagé à l’herbe grasse où nous avons profité de la piscine couverte et chauffée et de la vue dominante.

Locronan -> Le Fret

Saint Nic

Saint Nic

Traversée directe de nouveau sans faire le tour de la presqu’île de Crozon pour les impératifs de rendez-vous avec la navette maritime pour Ouessant.

Nous sommes sur la route de nouveau. Pas de pistes cyclables.

Un passage à Saint Nic puis une halte en campagne pour déjeuner, quelques chemins détournés pour ne pas faire trop de montées et nous finissons par parvenir près de Crozon où le festival du bout du monde mobilise toutes les forces de la région.

Beaucoup de circulation pour rejoindre Le Fret. Avec nos vélos, nous serons les plus rapides.

Le camping où la patronne nous avait bichonné un emplacement spécialement pour nous, entassant les fêtards sur un même emplacement.

Je dois avouer que l’organisation de ce festival est d’un niveau assez élevé. Pas moins de 20 parkings, 2 campings sauvages, des forces de l’ordre partout.

2 regrets :

  • Ne pas en avoir été pour le festival
  • Ne pas avoir visité la presqu’île.

le Fret -> Ouessant

Temps incertain au Conquet

Temps incertain au Conquet

Au matin, prendre la navette fluviale pour Brest avec les survivants du festival valait le déplacement.

Après ce fut une courte étape par la route principale jusqu’au Conquet avec, quand même, au démarrage de Brest quelques pistes cyclables.

Traversée rapide du Conquet pour être à 17h, pour l’embarquement pour Ouessant où nous avons savouré l’espace de liberté sans voitures offert jusqu’à la pointe Porz Goret puis retour jusqu’à Lampaul pour rejoindre l’auberge de jeunesse.

Déambulation dans la ville où tout est paisible, calme, serein.

Ouessant -> Le Conquet

Ballade vers le phare

Ballade vers le phare

Journée magnifique. La plus belle du séjour.

Pointe de Pern, puis Pors Men, de Creac’h. Niou Izella pour déjeuner et visiter le musée puis remontée sur le Stiff pour reprendre la liaison maritime.

Des paysages de rêve, une température idéale, un calme incroyable et des habitants toujours prêts à entamer la conversation.

Nous sommes partis de cet éden juste avant l’orage que nous avons vu s’abattre sur l’île depuis le bateau à Molène.

Ayant fait le centre-ville à l’aller, nous avons remonté le bras de mer du Conquet pour rejoindre notre gîte d’étape (de nouveau Rêves de mer).

Deux gîtes réunis en un seul pour 10 personnes avec 2 SDB, 2WC, 2 kitchenettes et surtout 2 machines à laver.

Ce fut une opération lessive et séchage dans les deux salons.

Le Conquet -> Porspoder

Rencontre sur la route

Rencontre sur la route

Ou plutôt Mezou Pors pour l’arrivée.

Mais avant nous avons longé un belle côte et découvert au détour d’une halte à Port Stévigné une série de plages accessible uniquement à marée basse en passant à travers la roche.

Remontée sur Lanildut en longeant l’aber Ildut. Pause dans l’église puis en voulant éviter la route passante nous avons traversé le quartier des Rumorvans abritant les superbes demeures en granit des capitaines de compagnies du XVII & XVIIIème siècles.

Poursuite du voyage vers Porspoder dont la particularité est de s’être servi des pierres tombales pour faire des bancs et autres aménagements autour de l’église. Un peu scabreux.

Concernant le gîte de Mezou Pors, c’est le gîte d’étape de Brélès (complet lors de notre appel) qui nous a bichonné deux maisons très bien aménagées de cinq personnes chacune.

Soirée crêpes dans le jardin et bonnes ambiance.

Mezou Pors -> Tréglonou

Arrivée au manoir

Arrivée au manoir

Ballade à travers quelques beaux paysages avec

Arrêt à La Chapelle Saint Sansom

Puis celle de Kersaint

Arrivée à Portsall pour déjeuner, visiter le musée dédié à l’amoco cadiz

pour arriver au manoir de Triglizit.

Centre équestre magnifiquement aménagé avec pub, piscine chauffée, concerts dans la cours le mardi, etc.

Nous étions au gîte d’étape (un vrai avec deux dortoirs). Des chambres individuelles sont aussi à disposition mais pas au même tarif.

Bref, une étape de charme très agréable.

Tréglonou -> Mélédan

Convivialité

Convivialité

Ou le tour des abers.

Eh bien circulez, il n’y a rien à voir. Les abers sont réservés aux marins pour la beauté des paysages pas aux cyclistes qui ne voient rien. Tracez la route directement sans vous occuper des abers.

Idem pour Lilia que nous avons passé rapidement car peu de paysages ou de patrimoines. Rien de marquant.

Cela ne nous empêche pas au sortir du passage en direction de Plouguerneau de découvrir une chapelle isolée et tenue par une charmante patronnesse. La chapelle de Traon également appelée Notre dame du Val.

Mélédan, c’est bien le bout du monde. C’est sauvage. Un peu comme le camping où nous étions bien installés. Beaucoup d’espaces qui nous ont permis d’essayer les vélos couchés d’autres randonneurs.

Réveil des estivants du camping sur ces démonstrations, échanges, grandes discussions, partage de repas et découverte que nous apprécions les mêmes campings. A savoir celui d’Ascain au pays basque.

Superbe soirée.

Méneham la plage

Méneham la plage

Mélédan -> Plouëlfen

Obligés d’écourter notre séjour, nous faisons une grande trace jusqu’à Pouëlfen en traversant de longues plages et des côtes escarpées. Paysages sympathiques et arrêt recharge d’eau à Meneham après le déjeuner.

Meneham est un charmant village réhabilité au milieu de nulle part avec petite chapelle perdue dans un amoncellement de rochers.

Bref, belle balade face au vent qui avait décidé, ce jour-là, de basculer de Ouest-nord-ouest à nord-est.

Le camping de Pouëlfen, c’est un peu le village du chef roublard dans Astérix et les sesterces. Un petit à pic dominant la mer avec la maison du chef au plus haut. La maison du chef, ce sont les campeurs sédentaires qui s’installent pour être tournés vers la mer. Ce qui fait que les campeurs centraux n’ont pas de vis à vis finalement.

Paysages sympathiques au coucher du soleil pour clôturer une soirée pizzas et accueil non moins sympathique de gérant.

Le Guillec - Invasion d'algues

Le Guillec – Invasion d’algues

Pouëlfen -> Roscoff

Le seul hébergement que nous avons trouvé était à Santec un peu avant Roscoff. Nous avons poussé jusqu’au Pouldu avant de revenir sur Santec. Là aussi, ballade tranquille sans difficulté principalement sur routes secondaires.

Le camping de Santec aurait pu être parfait s’il n’y avait eu les acteurs du tournoi de beach volley qui ne sont en rien des sportifs mais des soiffards irrespectueux de leur environnement et voisins. Tout ce camping familial à déguster toute la nuit pour se « réveiller » agars au petit matin si tant est que quelqu’un ai dormi.

Jour du retour

Traditionnellement, une journée de visite en voiture avant de retourner dans nos pénates.

Autant Roscoff est une belle ville, autant Saint Pol en Léon ne se distingue que par ses églises nombreuses.

Du coup échappée vers la mer où nous avons terminé ce circuit dans l’excellent restaurant « Mary Stuart » avec artichaut farci et cocotte de la mer à tomber par terre.

Parfait pour clôturer notre voyage.