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Mon plan de jeu (2) (08/09/01)

Bonjour à tous, aujourd’hui la suite de mon plan de jeu : l’analyse technique.

Il est curieux de s’apercevoir qu’avec les mois et les années de pratique de l’analyse tout finit par se simplifier. Il ne reste que les grands concepts qui forment l’ossature de mes méthodes.

C’est en étudiant le livre de Victor SPERANDEO, top-trader, et plus récemment les articles de Linda RASCHKE, que j’ai pris conscience de l’extrême importance de se laisser guider par des concepts simples.

Mais je ne suis pas meilleur ou plus intelligent que les autres, que de temps, d’efforts appliqués et de patience il m’a fallu pour en arriver là !

J’utilise pour faire mes analyses :

  • Les principes de C. DOW sur les tendances.
  • Les lignes de tendances et les canaux
  • Les zones de supports et résistances.
  • Quelques figures chartistes.
  • Quelques indicateurs (6)
  • La nature fractale des marchés qui recouvre tout le reste.

Ma méthode est globale et analytique. Je vais donc commencer par le coté global : la nature fractale des marchés, parfaitement illustrée par la théorie d’Elliott.

LA THEORIE D’ELLIOTT

Cette remarquable théorie englobe tous les mouvements de marché, et ce de quelques minutes à plusieurs années. Tous les mouvements s’emboîtent les un dans les autres et tous les cas de figure sont prévus, y compris les cas rares. La conséquence est que la théorie ne peut jamais être prise en défaut, c’est l’analyste qui se trompe

Il faut probablement voir dans ce fait que très souvent les purs « elliottistes », persuadés que la théorie ne puisse être prise en défaut, soient arrogants et sectaires. Il faut leur pardonner.

Ralph Nelson ELLIOTT, l’inventeur, est clairement à mes yeux, un homme qui a touché au génie. Il était un grand admirateur de Charles DOW et a utilisé ses principes pour élaborer sa théorie

Je vais raconter mes difficultés avec cette théorie, et pour cela il me faut un peu décortiquer.

Les vagues d’impulsion :

Ce sont les plus faciles à suivre mais ce n’est pas évident pour autant.

Elles se développent en cinq mouvements : 1,2,3,4 et5.. Les vagues 1,3,5, dans le sens de la tendance, les vagues 2 et 4 étant des vagues de correction.

Il existe dans cette séquence deux règles impératives :

La vague 3 ne peut pas être la plus courte.

La vague 4 ne doit pas enfoncer le sommet de la vague 1 (cours de clôture).

La première complication surgit dans le fait q’une des trois vagues de tendance est généralement en extension ; ce qui signifie qu’à l’intérieur de la vague en extension on retrouve une vague secondaire complète en 5 mouvements. La conséquence est qu’au lieu de voir trois sommets on doit en trouver cinq sur lesquels quatre seulement peuvent être lisibles sur le graphe.

D’autre part la vague en extension, généralement la vague 3, présente une amplitude en rapport avec les ratios de Fibonacci, 1.382, 1.50, 1.618.

Quand les cinq vagues sont clairement lisibles c’est l’autoroute et me fie pleinement à la théorie, sans cesser toutefois d’être vigilant. Je note de surcroît que de nombreux élliottistes disent ne se fier pleinement qu’aux vagues d’impulsion. Je partage.

Les vagues de correction ou consolidation : /p>

Là tout se complique considérablement ; il existe plusieurs formes de vagues qui sont notées A,B,C. Les vagues A et C contre la tendance de la vague d’impulsion précédente et la vague B représentant une consolidation intermédiaire.

La forme « zigzag » : c’est la plus facile, les vagues A et C se développent en cinq mouvements et la vague B en trois seulement. La séquence des vagues A,B,C est donc en décomposant : 5, 3, 5.

En plus la vague C est souvent la plus longue selon les ratios de Fibonacci.

En conséquence dés la fin confirmée de la vague B il est possible de jouer la vague C, c’est un point d’entrée à faible risque. Dans mon expérience il faut enter dés le début de la vague et ne pas attendre que la C dépasse le point extrême de la vague A ; en effet il arrive que la C soit « tronquée » et donc plus courte que la A, et dans ce cas je pourrais ressortir avec un petit bénéfice au lieu d’une perte probable.

La forme « flat » : si les vagues étaient clairement lisibles là encore ce serait plus facile parce que dans ce modèle la vague A se développe en 3 mouvements au lieu de 5.

Dans le vague B les cours vont revenir au voisinage du sommet de la vague d’impulsion précédente, voire le dépasser dans le cas d’un flat irrégulier. Là aussi si on décide de jouer la vague C, il faut entrer au début du mouvement et savoir que la probabilité de vague C tronquée est encore augmentée.

Autres formes : Il arrive que des vagues de consolidation prennent la forme d’un triangle ou des formes complexes associant une suite de flats et de zigzags. Dans ce cas je ne joue jamais ces mouvements et mes analyses restent dans l’expectative, cela reste au mieux un jeu intellectuel.

L’ANALYSE CLASSIQUE DES TENDANCES

La base de la théorie chartiste classique se résume aux principes de Charles DOW, et en particulier sur l’étude des points hauts et bas sur différents horizons de temps.

En particulier j’attache une grande importance à l’échec de nouveaux ponts hauts ou nouveaux plus bas ; ces configurations sont le premier signe annonciateur d’un retournement de tendance, toujours selon les horizons de temps différents.

Ensuite viennent les lignes de support et résistances, qu’elles soient obliques ou horizontales. Les lignes horizontales donnent les supports les plus significatifs, surtout si elles ont été testées plusieurs fois. Je rappelle le cas d’école du DJIA qui a testé cinq fois le support 10300 et la chute qui a suivi !

Je ne reviens pas sur ma technique des canaux que j’ai déjà développée dans mes posts passés ; ni sur les figures chartistes traditionnelles significatives sur le moyen terme.

J’insiste sur les horizons court, moyen et long terme qui permettent une vue en perspective !

LA METHODE ATDMF ET AUTRES INDICATEURS

La méthode ATDMF :

J’ai commencé mes études techniques avec le premier livre de Philippe CAHEN. Je lui suis très reconnaissant de m’avoir mis fermement les pieds dans les étriers dés mes débuts.

J’ai suivi son cheminement depuis la méthode d’Elliott, dont il était un ardent propagandiste, ses difficultés lorsque les décomptes n’étaient pas clairs, l’adoption pour clarifier ces mêmes décomptes du couple STO-MACD et enfin le développement sur plusieurs années de la méthode ATDMF et ses simplifications jusqu’au « livre rouge ». En bref je pense connaître assez bien le cheminement de ses recherches.

En lisant et étudiant son dernier ouvrage je dois dire que certaines affirmations péremptoires m’ont proprement estomaqué. Je vais en passer quelque unes en revue :

  • Ce livre est destiné à des novices ! Je pense exactement le contraire ! L’auteur est analyste professionnel depuis près de trente ans, il connaît l’action des marchés de façon exhaustive et profonde. Il est un grand analyste et un chercheur talentueux ; a-t-il oublié ce que ce qu’est un novice ? Son ouvrage axé sur les observations essentielles ne peut, à mon sens, être bénéfique qu’aux lecteurs ayant déjà une bonne connaissance des marchés et de leurs dynamique.
  • Les marchés sont dorénavant caractérisés par l’évolution de la volatilité et il semble pour toujours ! Dans la folle hausse passée ou dans la baisse que nous venons de connaître à court terme, certainement, mais à longueur d’année je ne le pense pas. Le nombre de fois où on a présenté des périodes exceptionnelles comme définitives sont légion, par exemple la « « nouvelle ère » de 1924-29 ou la disparition des cycles économiques évidente à une époque récente !
  • Les indicateurs classiques comme le RSI (que je n’utilise pas) sont obsolètes ! Là encore je ne peux suivre. Et d’ailleurs, l’utilisation des bandes de Bollinger ? Elles sont directement issues de la courbe de distribution normale du hasard de LAPLACE-GUAUSS, non ? Et le MACD est bien une différence de moyennes mobiles exponentielles qui ne sont pas récentes non plus.

Je préfère arrêter là et passer aux positif qui est très loin d’être négligeable.

Comme dans tous ses livres l’auteur livre des observations très fines qui ne se trouvent, à ma connaissance, dans aucun autre ouvrage. En plus l’ATDMF permet de bien suivre les marchés sur les trois horizon de temps préconisés. Elle propose donc une méthode performante pour suivre les marchés et en retirer des satisfactions financières. Mais je persiste à penser qu’il faut pour cela avoir, antérieurement, une bonne connaissance des marchés et des tendances.

Je vois dans ce dernier point la raison pour laquelle les livres de PC sont controversés. C’est la rançon du fait de présenter auprès des débutants une méthode comme une martingale.

Autres indicateurs :

Il y en a peu : l’ADX, les momentums très courts à 2, 5, et 7 jours pour entrer et sortir, et en conjonction avec les volume l’OBV.

Je les ai déjà cités dans un post précédent et je veux juste ajouter que l’ADX, indicateur de volatilité, me permet d’un coup d’ œil et plus facilement qu’avec les bandes de Bollinger de mesurer son évolution. Ce sont des confirmations réciproques.

***

Voilà les trois pôles de ma méthode technique d’analyse.

Je comprends que cela puisse paraître compliqué, mais ne croyant à aucune forme d’absolu, ni à aucun raccourci pour analyser les marchés, cela me permet selon les phases de développement des tendances ou de leur absence, de confronter ces trois pôles même si l’un d’eux donne les indications les plus claires pour prévoir l’évolution à venir où son imminence.

Par exemple si une vague d’impulsion d’Elliott semble claire (généralement un début de vague 3), je vais l’utiliser sans pour cela oublier les points de support et de résistance, et de surcroît utiliser la méthode ATDMF comme contrôle.

Pour terminer l’analyse technique m’a souvent permis de faire des prévisions stupéfiantes ; à tel point que je me surprenais moi-même. Mais pour que cela continue, la modestie, la modestie !

La prochaine fois, je pense dans deux semaine, je posterai la troisième partie de mon plan de jeu :l’utilisation de l’analyse pour les prises de position et surtout le contrôle du risque et la gestion du capital.

Michel FORVEIL
Site Officiel

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