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Les stops: la protection du capital et des PV (09/04/2001)

Aujourd’hui je vais parler des stops et de mon expérience de ces techniques fines.

Les stops sont des mesures de protection du capital, des bénéfices et de timing d’intervention.
Il existe, pour simplifier, trois sortes de stops :

Le stop loss à l’initialisation d’une position, achat ou vente à découvert.
Le stop de protection des bénéfices pendant une tendance, si elle existe bien sûr.
Le stop de déclenchement sur cassure de support ou résistance.

Avant d’entrer dans le vif du sujet je dois raconter ce qui m’est arrivé l’année dernière. J’avais des positions importantes sur les TMT qui étaient protégées par des stops. Quand ils ont étés atteints j’ai tout d’abord regretté de rendre de dix à douze pour-cent sur les plus hauts, mais le trente décembre quand j’ai calculé les pertes évitées, je me suis aperçu que j’avais économisé 56% de mon capital. Et maintenant c’est encore beaucoup plus. Voilà ce que m’a rapporté ma discipline, ce n’est pas rien !

LE STOP DE PROTECTION LORS DE LA PRISE DE POSITION
: C’est le capital que je joue !

Aussi, au moment où je vois que beaucoup d’intervenants ont des difficultés avec cette technique, je vais essayer d’expliquer ce que je sais, et ce que je fais. Avant tout je fixe toujours mon stop avant de prendre position, c’est ma règle n° 2. Si le stop est trop loin, j’attend ou je choisis un autre titre. C’est à ce moment qu’une bonne approche technique prend toute son importance. A ce moment ce qui compte c’est l’horizon de temps. Si je joue la tendance à moyen terme à l’achat, je vais placer mon stop en dessous du plus bas récent et sous un chiffre rond, en faisant attention aux dizaines. J’ajoute que j’analyse toujours le marché et le secteur avant les titres, c’est comme cela que je fais ma sélection, toujours. J’attache une grande importance aux lignes de tendance quand je peux en tracer une. En faisant cela j’accepte de ne pas chercher à acheter au plus bas, c’est un piège qui coûte des fortunes aux débutants année après année. Dans le cas de ligne de tendance touchée deux fois, et dés que le titre repart à la hausse je place donc mon stop sous le point bas à environ 2% sous la ligne et sous un chiffre rond comme ci-dessus. Mes stops sont toujours beaucoup plus serrés à l’initialisation de la position car il s’agit du capital et non de bénéfices. Et bien sûr, comme toujours sur les matchés cela ne marche pas à tous les coups.
Pour la vente à découvert sur le marché brutal actuel, j’utilise toujours les lignes de tendance touchées plusieurs fois. Là je travaille à court terme, moins de trois semaines, pas question d’attendre le retournement des indicateurs à l’exception du momentum court qui indique la tension sur les prix. En raison des retours de flamme les échecs sont plus nombreux mais je perds rarement plus de 3% contre une rentabilité attendue de 15 à 20% , c’est pour moi de la bonne gestion. Il m’arrive de surveiller un titre pendant des jours avant de prendre position, comme je l’ai déjà écrit l’impatience et les réactions épidermiques m’ont quitté. Je n’utilise jamais les cassures de précédents plus bas, où fixer le stop sinon au dessus de la cassure ? A ce moment là la majorité du potentiel est déjà épuisée, je rapport bénéfice/perte est trop faible. Pour les opérateurs à très court terme j’ai remarqué que le plus haut de la veille est souvent un bon point, mais là on joue avec les professionnels et on se rapproche du casino !

LE STOP DE PROTECTION DES BENEFICES
: C’est déjà plus agréable !

Jusqu’à ce que le titre soit en tendance je maintiens le stop de protection, ensuite si mon horizon de temps est le moyen terme pour le moins, je vais laisser au titre de la place pour évoluer. J’entend ici parler de ma position de base c’est à dire sans levier. Je ne prend aucun levier au départ. Dés que l’action montre un gain de 7 à 8%, je monte mon stop au dessus du prix d’achat de façon à ne rien perdre si c’est un faux départ. C’est le dernier mouvement du stop loss. Ensuite, si le marché me donne raison, le titre va monter et ensuite retomber vers un point bas relatif plus haut que le bas précédent. Dés que la hausse recommence et si j’ai déjà, à ce point, un bénéfice suffisant et que le secteur et le marché sont bons, je vais jouer mes bénéfices en augmentant la position avec un levier construit graduellement en fonction de la position. Je remonte alors le stop sous le dernier point bas. Si comme je cherche toujours à le faire, j’opère sur un canal, j’ai pour point de mire le plus haut précédent et le haut de canal. Si au voisinage du plus haut le cours se rétracte sèchement je sors immédiatement la partie levier, mais conserve le reste, la position de base. Sinon le cours va se diriger vers le haut de canal où la position levier sera liquidée. Pendant la montée je fait glisser le stop sur la ligne basse, à environ 2% en dessous. Quand le cours redescend vers cette ligne basse je ne touche plus à mon stop. Je laisse de l’air au titre, souvent 20% ou plus. J’ai eu trop de déconvenues en cherchant à être trop gourmand, trop vite ! Ensuite, après le nouveau point bas et si le marché est toujours bon, je recommence comme précédemment, et fais glisser le stop sur la tendance.
C’est seulement quand des signaux de danger apparaissent : refus de faire un nouveau plus haut, retour à la baisse avant de toucher le haut de canal, divergences sur les indicateurs, moyenne mobile 50 s’éloignant du canal depuis quelque temps, que je deviens plus agressif. Je remonte mon stop à 8 ou 10% des plus hauts. Bien entendu le levier a été coupé bien avant. C’est comme cela que je suis sorti des TMT. Malheureusement, pour deux titres le dérapage a été plus rapide qu’attendu, et je suis sorti à plus de dix pou-cent du plus haut. C’est le marché ! Mais pour Alcatel, après échec vers l’ancien plus haut je suis sorti immédiatement, je suivais le titre comme le lait sur le feu, je n’ai pas attendu qu’il me fasse une conférence.
J’ajoute que bien que je sois plus gourmand, je connais la méthode des stops recommandée par S.WEINSTEIN pour les traders sur le bout des doigts. Si je me permet d’être plus agressif, c’est que je dispose d’outils sophistiqués que je connais bien et d’un bon logiciel, ce qui me permet souvent d’anticiper. Et puis l’expérience … c’est le plus important sur les marchés avec la mémoire et l’observation.
Pour ceux dont ce n’est pas le cas je recommande chaudement de suivre Stan à la lettre. Ma méthode personnelle n’est finalement qu’un dérivé.
Maintenant pour la vente à découvert, comme j’interviens à court terme, c’est plus pointu. Après le stop de protection initial, et après l’avoir baissé sous mon prix de revient total, je suis la chute vers l’ancien point bas tout en déplaçant un trailing stop quelques pour-cent au dessus du plus haut de la veille. Il n’est pas toujours possible de tracer une ligne de tendance à court terme, et même ce n’est pas si facile à faire. Ce que je cherche à faire c’est à éviter de me faire prendre par la vague des rachats. Si vers la fin du mouvement attendu, en cassant l’ancien point bas par exemple, il y a une forte chute avec de gros volumes, je sors avant la clôture. Plusieurs fois je suis sorti très prêt du plus bas en voyant les cours remonter légèrement. Là c’est du trading et même si je suis content après un coup bien joué, je ne suis pas du tout un trader viscéral et je préfère de très loin avoir fait la bonne analyse. Les positions à court terme demandent un suivi constant, plusieurs fois par jour. Souvent je rentre les cours pendant la journée pour suivre les indicateurs de plus près.

LE STOP SUR CASSURE DE SUPPORT RESISTANCE

Je ne les utilise pas mais bien sûr je surveille ces niveaux surtout sur les S et R moyen terme qui font souvent les beaux mouvements. Sur ces configurations il faut utiliser des stops à plage de déclenchement. Souvent à la hausse il y a un gap, donc il faut une plage assez large. En cas de risque de franchissement, je préfère suivre le marché, puisque je peux le faire. Comme cela je suis le volume qui est très important pour ces figures, et même si j’achète 1% plus cher, l’écart est compensé par une bien meilleure visibilité.
Une autre raison pour ne pas placer ces stops est que l’on assiste souvent à une ou deux fausses sorties avant la vraie. Cela oblige à placer le stop loss trop bas, alors que la sortie authentique permet un stop beaucoup plus serré. Les bonnes sorties ne reviennent pas en dessous de la cassure d’habitude.
Quand le DOW a cassé en mars un support testé cinq fois, il n’y a pas eu de fausse sortie et de la façon dont cela s’est passé, il devait y avoir de très nombreux ordres stops sur le MMI (major market index qui réplique le Dow Jones). Toutefois le lendemain il y a eu des combattants qui ont essayé de casser le support devenu résistance, en vain. Cette figure est un cas d’école que vous aurez sûrement le plaisir de voir dans des livres à paraître.

Pour ceux qui ne peuvent pas suivre le marché comme moi pour des raisons professionnelles, il faut mieux tout de même placer des stops de déclenchement, quitte à ressortir tout de suite si le molume est mauvais.

Pour terminer les stops sont un moyen performant d’éviter de trop écorner son capital et en outre de protéger les bénéfices qui quoi que l’on en pense ne sont pas si facile que ça à réaliser.

La prochaine fois je traiterai du court terme et des gens contre qui on joue……

A bientôt.

Michel FORVEIL
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